
Comment fonctionne une tireuse à bière ?
Vous avez forcément déjà vu une tireuse à bière arriver à sa fin. Et par la même occasion devoir attendre que le barman descende dans sa cave pour changer le fût. Parce que non, la tireuse à bière ne marche pas comme une simple fontaine, c’est bien plus complexe que ça et on vous dévoile ses secrets.
Le bon coup de main
Si le particulier en a moins l’habitude, dans les bars, la tireuse à bière, tirage pression ou pompe à bière est un outil indispensable. Déjà, car elle permet de servir de la bière à la pression, mais surtout pour son utilisation pratique. Et oui, imaginez le nombre de canettes ou de bouteilles à jeter après chaque service. Toutes les bières ne sont évidemment pas disponibles en format tireuse, mais c’est en pleine évolution. D’ailleurs, à l’origine, les pompes à bières devaient s’actionner manuellement. Autant dire qu’avant de lever le coude, il fallait se muscler le bras. Depuis, elles ont été remplacées par des pompes reliées à des conteneurs sous pression. Mais comment ça marche concrètement ?
Le trio magique
Il y a 3 éléments indispensables : un conteneur ou un fût à bière, une bombonne de CO2 et évidemment une tireuse. Il existe plusieurs variétés de fût : la version standard sans CO2 intégré, les fûts pressurisés dotés d’une cartouche de dioxyde de carbone et enfin ceux munis d’un système de pression intégré. Mais que vient faire la bonbonne de CO2 dans tout ça ? Elle est réglée pour générer une pression de CO2 en fonction de la température de la bière, de sa saturation en dioxyde de carbone et de la dénivellation de la colonne, si colonne il y a. Pour à l’arrivée, servir une bière à la pression optimale. La pompe à bière dispose d’un système de rafraîchissement qui permet de garder la bière froide. Et le reste se fait quasiment tout seul. En actionnant la tireuse, le barman puise dans le fût qui est donc correctement mis sous pression grâce à la bonbonne de CO2. Au final, un peu de chimie pour obtenir une mousse parfaite sur le bar.