Pas de panique, ça reste très simple. Le degré régie (°) est différent du degré d’alcool (% vol). C’est une mesure d’alcool par poids alors que le degré d’alcool est une mesure d’alcool par volume. C’est ce dernier qu’on a d’ailleurs pris l’habitude de consulter.
Y’en a que pour les blondes
Pour entrer dans le détail, on retrouve donc différentes catégories. Les bières sans alcool (moins de 1,2°), les bières de table (entre 2 et 3,9°) et les fameuses bières de luxe (entre 4,4 et 5,5°). Notez-le ° : on est en degrés régie. Ici, on y retrouve par exemple la Kronenbourg ou la Kanterbraü. Viennent ensuite les bières spéciales (à partir de 5,5°) comme la 1664 puis ensuite les bières de spécialité au-dessus de 5,5°. Il s’agit des bières d’abbaye, de toutes les bières aromatisées, des ambrées, des blanches et des brunes. Car oui, ce classement assez discriminant ne prend en compte que les bières blondes.
Un système old school
Ce n’est pas vraiment une surprise, mais cette classification assez old school n’est plus tout à fait représentative du marché de la bière. Désormais, les professionnels distinguent les bières classiques (qui comprennent donc les bières spéciales et de luxe) des bières dites « haut de gamme tradition » et des bières « haut de gamme moderne ». Si on ajoute à tout cela, l’arrivée de nombreuses micro-brasseries et la révolution de l’IPA, cette classification ne fait vraiment plus sens…
Il n’en demeure pas moins qu’il existe toujours des bières de luxe au sens prestigieux du terme. Mais ça, on doute qu’on les trouvera au bistrot du coin.