Ce sigle ne vous est peut-être pas hyper familier. Pire : il se peut même que vous ne l’ayiez jamais croisé. La raison ? Les brasseurs n’ont pas l’obligation de l’afficher, et toutes les bières ne le précisent donc pas. Ainsi, on retrouve surtout l’IBU sur les IPA, bières houblonnées et donc à l’amertume prononcée.
Vous l’aurez deviné (ou pas), l’IBU, c’est donc une façon de mesurer l’intensité de l’amertume d’une bière. Il existe l’IBU, pour International Bitterness Units, mais aussi l’EBU, European Bitterness Units. Le reste ce sont des chiffres, plus ça tape haut, plus c’est amer. L’échelle IBU permet donc de se faire une idée de l’amertume d’une bière. Par exemple, une lager classique tourne autour de 10 IBU, une IPA classique entre 40 et 60 alors qu’une double IPA entre 60 et 100.
Mais attention aux idées reçues. Ce n’est pas parce qu’une bière est houblonnée qu’elle sera amère. La perception de l’amertume diffère également de la composition de la bière : une bière très sèche sera perçue comme plus amère, à l’inverse d’une bière plus sucrée et plus alcoolisée. Si certains brasseurs se sont amusés à produire des bières hyper amères (jusqu’à un IBU de 1 000 chez les Danois), ce qui se dit dans le milieu, c’est que notre palais ne sent plus la différence au-delà de 110. Et c’est déjà pas mal.
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